La culture de la vigne a pour but, tout en maintenant la pérennité de la plante, d’en tirer le meilleur de sa capacité de production.
L’objectif est d’obtenir un résultat équilibré entre la qualité, toujours prioritaire, et la quantité; l’une et l’autre devant concourir dans le cadre de l’économie viticole de la région à la prospérité du vigneron.
Les façons culturales doivent tenir compte de l’expérience des anciens et de la réglementation en vigueur. Une vigilance contre les accidents et les ennemis de la vigne est primordiale, les dégâts potentiels peuvent affecter la production et compromettre la vie même des ceps.
Depuis plus de 10 ans nous renouons avec notre terroir par la pratique du travail du sol, cela nous permet de maitriser l’herbe qui concurrence la vigne et nuit à son bon développement de manière plus écologique. Car si les herbicides sont aptes à détruire les herbes, ils tuent aussi les micro-organismes et la vie du sol.
Bien mené, le travail du sol améliore l’aération de notre terroir, sa structure physique et la pénétration de l’eau. Il favorise la biodiversité, ce qui enrichit l’alimentation de notre vignoble.
Les labours légères permettent aussi de couper les racines de surface, dites superficielles, de la vigne, et favorise ainsi l’enracinement en profondeur du cep.
Ces pratiques stimulent la vie du sol et permettent d’en tirer toute l’expression du terroir, pour le plus grand plaisir des amateurs de vins.
Les vins deviennent alors plus frais, plus vifs mais surtout plus complexes, cela nous permet donc de moins doser en liqueur (sucre) et d’apprécier chaque arôme avec précision.
Nos champagnes se distinguent par leur identité bien typée, issus du terroir de la Côte des Blancs.
Nos spécificités de viticulture naturelle nous amènent à employer généralement davantage de personnes à l’hectare, afin de maintenir par la qualité d’un travail soigné les meilleures conditions sanitaires pour une maturation optimale des raisins.